vendredi 28 février 2014

Couchsurfing en Tasmanie




Le 24/02/2014, on se lève à 5h00 et on embarque à 6h00 sur le bateau (Spirit of Tasmania) qui part à 9h00 en Tasmanie. A bord, on voit « Ratatouille » au cinéma puis on tente un Trivial Poursuit en anglais. Finalement, Priscilla a le mal de mer et Julien répond seul aux 40 questions de culture générale. Placé en dernière position, il gagne toutefois un repas à 31 dollars car l’organisateur détient des bons supplémentaires. A 12h00, on se présente donc au restaurant « The Captain’s Table » et on sort du buffet avec une assiette à partager plus haute que large ! Alors qu’on s’était prévu une petite boite de conserve pour deux, on déguste finalement du bœuf, du poulet, du poisson, des œufs, des pommes de terre, des crudités, de la quiche, du pain frais, un verre de coca-cola et une délicieuse tartelette au citron ! L’après-midi, Priscilla se rend à une présentation sur les parcs nationaux en Tasmanie avant de regarder « Percy Jackson » au cinéma. De son côté, Julien se lance dans une nouvelle partie de Trivial Poursuit mais sans rien gagner cette fois-ci. On se promène ensuite sur le bateau où on découvre un Casino, un magasin de souvenirs et un office de tourisme. On aperçoit enfin la Tasmanie au loin et on est impatient de visiter ce nouveau paradis. Après 9h00 de navigation, on repasse des contrôles en voiture et on récupère nos bouteilles de gaz à Devonport. En parcourant nos premiers kilomètres, on est soulagés de changer d’air. On se dirige à Latrobe où Marc et Sandra (instituteurs retraités) nous attendent pour le dîner. On fait la connaissance de leur fils Jesse (musicien) et de leur invité Warren (instituteur temporaire en recherche d’un poste permanent). Au coucher de soleil, on accompagne Sandra nourrir ses neuf lamas dont un est défiguré à cause d’une piqûre d’insecte. A la grande surprise de Priscilla, on apprend qu’on se trouve dans la capitale mondiale des platypus (ornithorynques) ! D’ailleurs, on a la chance d’observer au loin notre premier monotrème sauvage plonger à maintes reprises dans la rivière. Magique ! Cette nuit, on fait chambre à part pour la deuxième fois en Australie.
 
Le 25/02/2014, on retente de voir des platypus à l’aube et au crépuscule, en vain. Dans la matinée, Jesse chante un air celtique en jouant du piano spécialement pour nous. Peu avant midi, on se prépare un sandwich avec Sandra et Jesse. Puis on se promène tous ensemble dans le Narawntapu National Park jusqu’à un observatoire d’oiseaux qui donne sur un lagon derrière lequel on devine aussi des kangourous. Alors qu’on déjeune dans l’observatoire, on reçoit un appel de Fairwork au sujet de notre plainte auprès de l’hôtel Ibis Budget de Canberra. Sur le chemin du retour, on croise un serpent noir d’environ un mètre de long qui reste immobile le temps qu’on le dépasse. Plus loin, on visite ensuite une Chocolaterie (House of Anvers) où on voit les Maîtres chocolatiers à l’œuvre. On goûte de nombreux échantillons gratuits dans le magasin puis on s’offre un chocolat chaud épicé (Red Chili Hot Chocolate) pour 5,50 dollars dans le restaurant. Un délice ! Peu avant la fermeture, Sandra et Jesse nous emmènent encore dans un commerce assez étrange (Reliquaire) où on est accueillis avec un plateau de Fudge. On se balade dans une allée sombre à la lumière d’une lampe de poche pour admirer des pierres précieuses au son d’une grotte humide. On se fraye un passage au milieu des déguisements de monstres et de sorcières. Priscilla est en admiration devant une poupée noire vêtue d’une robe en soie mauve avec un corset et de la dentelle, et portant un ras-cou en perles, pour seulement 1 100 dollars ! De son côté, Julien est fasciné par un espace dédié au Docteur Who dans lequel les effets spéciaux cherchent à reconstituer le Thalys. Le soir, on prépare le dîner avec Jesse (nouilles aux légumes et au poulet curry). Pour respecter la tradition française, Sandra a même prévu un dessert (gâteau au chocolat servi avec de la glace).

Le 26/02/2014, on relance le Spirit of Tasmania pour reporter la date de notre retour sur la Mainland. Malheureusement, notre interlocutrice souhaite nous rappeler plus tard et Warren décide d’intervenir. Grâce à lui, on paie chacun 25 dollars de frais de changement et on prolonge notre séjour de deux semaines initialement à deux mois ! On obtient même un remboursement de 64 dollars dû à la différence de prix du billet de retour. Après le déjeuner (sandwich), Warren nous conduit à Sheffield, un village aux murs bien colorés. Dans un magasin de billes (World of Marbles), on trouve des billes classiques pour jouer ainsi que les mécanismes appropriés, mais on admire surtout des billes comme objet d’art pouvant dépasser les 500 dollars, certaines représentant une fleur, un aquarium, une carte du monde ou encore une voie lactée. Dans un magasin de miel artisanal (Candy Store), on déguste des échantillons au chocolat, à la lavande, à la framboise, au rhum, etc. On visite aussi un magasin d’antiquités assez étrange. Dans le Mole Creek National Park, Warren nous offre encore l’entrée à une grotte souterraine (King Solomons Cave) après avoir négocié une remise avec le guide (15,50 dollars). Au retour, on traverse Deloraine sans s’y arrêter afin de rentrer plus vite. En effet, Sandra a cuisiné des saucisses au kangourou accompagnées de petits poids du jardin, ainsi que du crumble aux pommes avec de la glace. Avant de se coucher, on prépare rapidement des biscuits australiens (Anzac Biscuits) pour les savourer devant le film « Chocolat » avec une tasse de thé au lait.

Le 27/02/2014, on porte les canoës de Marc et Sandra jusqu’à la rivière où on pagaye de 8h00 à 9h00 pour trouver des platypus. On réussit à en voir quelques-uns (environ 3-4) nager et plonger devant nous. A notre retour, Sandra nous propose de goûter ses muffins aux fruits servis avec du beurre et une tasse de thé. On l’accompagne une dernière fois nourrir ses lamas puis on se prépare un sandwich pour le déjeuner. L’après-midi, Sandra nous conduit dans plusieurs fermes voisines pour nous aider à obtenir du travail dans la cueillette de fruits, en vain puisque les fermiers ont déjà des listes interminables de personnes en attentes. Enfin, Sandra nous ramène chez elle avant de repartir seule cette fois-ci. On voudrait bien rester plus longtemps car c’est une famille adorable mais d’autres aventures (bonnes ou mauvaises) nous attendent encore. A notre départ, il ne reste plus que Warren qui nous raccompagne à la voiture. Avant de partir, Priscilla prend des pommes et des fruits secs comme convenu avec Sandra. Non seulement, elle oublie les abricots, mais elle renverse aussi en partie le sachet de fruits secs. Comme si la panique s’emparait de nous, on se précipite à chercher et ramasser les raisins secs tombés dans les graviers sous les yeux de Warren qui nous attend déjà à notre voiture. On roule jusqu’à Devonport où on s’arrête sur un parking autorisé pour passer la nuit. On fait la connaissance de Guillaume, un voyageur français qui a les mêmes projets que nous en Tasmanie. Il nous apprend qu’une ferme dans la Tamar Valley (Top-Qual Calthorpe Orchard) recherche actuellement trente cueilleurs pour la saison des pommes qui devrait commencer bientôt. On décide de rester en contact pour s’entraider dans la recherche d’un travail.

dimanche 23 février 2014

St Kilda et Brighton


Le jeudi 20/02/2014 au soir, on se gare au jardin botanique de St Kilda et on marche jusqu’à St Kilda Pier réputé pour ses pingouins. On en voit effectivement quelques-uns dans une lumière artificielle rouge peu agressive tout en écoutant les commentaires des volontaires sur place. Sur le chemin du retour, on s’arrête au Luna Park. L’endroit nous parait glauque comme le parc d’attractions vieux de 100 ans est ouvert mais vide. En sortant du Luna Park, on découvre un marché nocturne de hippies (nourriture, vêtements et gri-gris) où on respire moins l’encens que les herbes fumées. L’ambiance est d’autant plus festive qu’il y a des spectacles de feu improvisés ainsi qu’une soirée dansante à la belle étoile rythmée au son des tam-tams et des tambourins. Plus loin, les terrasses des bars et des restaurants sont aussi très animées. Enfin, le parking du jardin botanique étant trop risqué pour y passer la nuit, on s’aventure dans une rue résidentielle en travaux.

Le vendredi 21/02/2014, on est réveillé par le vacarme des ouvriers qui commencent à goudronner la route sur laquelle on se trouve. On se dépêche de quitter les lieux et on retourne au jardin botanique pour prendre notre petit-déjeuner au calme. Après une balade matinale au milieu des plantes, on se pose à la librairie, de l’ouverture à la fermeture. Julien se connecte à Internet pour réclamer des remboursements auprès son assurance santé puis joue à la Playstation (en libre-service) tandis que Priscilla actualise le blog et sauvegarde les photos sur un disque dur. Le soir, on retourne voir les pingouins en passant par du Street Art. Le soir, on se gare dans la rue fraichement goudronnée pour y passer une seconde nuit.

Le samedi 22/02/2014, on repasse à la librairie le matin et on termine le Street Art l’après-midi. Peu nombreux la journée, on rejoint toutefois les pingouins pour mieux les voir. Devant le Luna Park, on est ensuite attirés par le vacarme d’un groupe de fillettes (environ 13 ans) au moment où elles se font déposer par deux Limousines à l’occasion d’un anniversaire. Le soir venu, on décide de rouler jusqu’à Brighton pour y passer la nuit dans une rue résidentielle assez chic. 

Le dimanche 23/02/2014, on est bloqués à Brighton car la route est fermée à cause du championnat de triathlon (natation, course à pied, vélo) de l’Etat du Victoria. On s’y arrête un moment pour observer les performances des australiens, puis on marche jusqu’à des cabanes de plages colorées (Bathing Boxes). On retourne à St Kilda par une autre route pour faire son marché (130 artistes depuis plus de 40 ans) au bord de la plage (St Kilda Esplanade Market). Après 5 jours passés sans une douche, Priscilla est soulagée de pouvoir enfin se laver au moins les cheveux dans un lieu public pour le moins basique. L’après-midi, on retourne voir du Street Art dans les rues ainsi que nos adorables pingouins. Enfin, on se gare dans une rue résidentielle près du terminal d’embarquement pour y passer la nuit.


jeudi 13 février 2014

Melbourne


Le lundi 10/02/2014, on se promène dans le jardin botanique de Cranbourne dès l’ouverture pour humer le parfum des fleurs et des herbes sous un doux soleil matinal. Toujours en prenant garde aux serpents, on accède ensuite à un point de vue au sommet duquel on devine au loin pour la première fois les buildings de Melbourne. Puis on part en direction de la « City » en question. Comme il est prévu qu’on passe chez Tim, un ami de Gillian (rencontrée précédemment au Wilsons Promontory National Park), on fait une pause chez lui à McKinnon. Arrivés à destination, on se présente et on discute autour d’une tasse de thé ou de café accompagnée de quatre pâtisseries françaises à partager (deux Millefeuille, un Paris-Brest et une Tropézienne). On en profite pour prendre une douche chaude et faire tourner une machine à laver. Plus tard, on fait la connaissance de sa femme, Suzanne, qui nous invite à rester pour le dîner. Elle nous cuisine un généreux tofu (riz nature et poulet en sauce épicé). Et on essaie de ne pas se montrer affamés ni trop gourmands. Une fois le ventre plein, on accompagne Suzanne dans sa marche sportive quotidienne. Au retour, elle nous propose de dormir dans un vrai lit et c’est ainsi qu’on fait chambre à part pour la première fois en Australie.

Le mardi 11/02/2014, on se réveille à 6h30 en même temps que Tim et Suzanne qui doivent travailler. Déjà, on peut sentir la fumée des feux aux alentours et observer le ciel blanc. On part 10 km plus loin dans le centre de Melbourne en pleine heure de pointe. Arrivés à destination, on se met à chercher LA place isolée gratuite et illimitée comme celle qu’on avait trouvée à Sydney, en vain. Après avoir tourné pendant 5h00 de temps à pied et en voiture dans les rues, Julien saisi L’opportunité. Tandis qu’il sonne à une maison choisie au hasard pour obtenir le droit de se garer dans un jardin privé, il rencontre Simon, le propriétaire qui, malgré son air sévère et son costume-cravate, accepte de recevoir notre voiture chez lui pour une nuit dans un premier temps. C’est ainsi qu’on se retrouve dans un quartier chic de Melbourne à seulement 30 minutes à pied du centre-ville. 

Pendant 10 jours, on stationne le plus discrètement possible chez Simon afin d’y rester le temps nécessaire, partant dès 8h00 le matin et ne rentrant pas avant 21h00 le soir. Tous les jours, on mange donc une boite de conserve froide (lentilles, haricots, maïs) avec un sandwich (pain de mie, saucisse ou viande hachée, fromage) en ville. On utilise la même vaisselle non lavée et on se brosse les dents dans les toilettes publiques. On réussit à prendre deux douches chaudes gratuites, normalement réservées aux cyclistes, dans un parking sous-terrain étroitement surveillé et largement fréquenté par les automobilistes. Après deux jours de pluie, Priscilla est contrainte de s’acheter une nouvelle paire de baskets (la moins cher à 12 dollars) car ses orteils de pieds (surtout les ongles) sont devenus bleu foncé à cause de l’humidité. 

Malgré les mauvaises conditions d’hygiène et sanitaires, on passe du bon temps à Melbourne entre ses musées d’histoire, ses galeries d’art, son architecture, ses sculptures, ses marchés, ses évènements, son art de rue, ses animations et ses jardins publics.

Musées d’histoire :
  • « Bomber Command » (exposition sur l’histoire des hommes qui ont risqué leur vie dans le bombardement de l’Allemagne par les Australiens durant la 2nde guerre mondiale) à The Shrine of Remembrance 
  • « Streets of Melbourne » (expositions sur l’ancien Melbourne et Ned Kelly, la ruée vers l’or et l’arrivée des premiers chinois en Australie) dans le Old Treasury Building 
  • Melbourne Town Hall Tours (exposition sur la Jet set suite à la création de l’aéroport international de Melbourne) 
  • Musée de la police (exposition sur les actes héroïques de certains policiers et les grandes tragédies dont ils ont été victimes) où on observe deux armures originaires du clan de Ned Kelly
Galeries d’art :
  • « Melbourne Now » (expositions sur l’art, l’architecture, le dessin, les performances et les pratiques culturelles, rassemblant plus de 300 artistes dans un espace de 8 000 m²) au sein de la National Gallery of Victoria, Australia et International 
  • The Ian Potter Centre (première principale galerie au monde dédiée exclusivement à l’art australien) 
  • « Chloé » (célèbre portrait français de nu) visible à l’étage de la brasserie Young & Jackson’s 
  • The Big Design Market (expositions d’œuvres artistiques) au Royal Exhibition Building 
  • Kirra Galleries (principal magasin de bijoux, de sculptures et d’art contemporains australiens en verre) 
  • National Gallery of Victoria Studio (expositions d’art contemporain) 
  • Australian Centre for the Moving Image (musée du film, de la télévision et de la culture digitale). On s’y amuse au sein d’un espace reproduisant les effets spéciaux de la fameuse scène « Bullets time » dans Matrix (Timelapse 3D). Julien en profite aussi pour jouer au premier Tomb Rider sur PC. 
  • Galactic Circus (la plus grande salle d’arcades en Australie). On entre pour s’imprégner de l’ambiance sans toutefois essayer les installations. 
  • Michaels (la plus grande collection privée d’appareils photo au monde et le plus grand magasin de digital et de caméra vidéo de l’hémisphère sud) 
  • « Music, Melbourne and Me » (exposition sur les vieilles musiques, chansons, affiches, photographies, costumes et rock venues) au sein du Regional Melbourne Institut of Technology University. On reconnait des icônes australiennes tels que Killy Minogue, The Police et AC/DC. 
  • « All That Glitters » (exposition sur les costumes de théâtre, d’opéra, de dance, de musique, de cirque ainsi que leurs créateurs) dans l’Arts Centre Melbourne 
  • « Mirror of the World » (collection de livres rares et significatifs pour l’histoire, l’art et la science) dans la State Library of Victoria. On voit également la véritable armure de Ned Kelly. 
  • Lightning Ridge Opal Mines (musée et magasin d’opales). Le propriétaire, un ancien mineur, nous montre les pierres brutes, les techniques de coupe et de polissage, les différents types d’opales et leur valeur. Il nous laisse retourner seuls dans la rue avec deux opales à 100 dollars l’une pour comparer les nuances de couleurs à la lumière du soleil. Par ailleurs, il peut nous aider à tenter l’expérience dans une mine car il a gardé des contacts sur place. En plus d’admirer des pierres précieuses, on se retrouve face à face avec une araignée puis un lézard typiques du désert australien. On tient même un python non venimeux dans nos bras (le premier serpent devant lequel Priscilla est attendrie !).
  • Opale Collection (magasin d’opales)
Architecture :
  • Marche guidée dans le centre-ville organisée par des jeunes volontaires comme ce fût le cas à Sydney. On passe par exemple devant Eureka Tower qui est le plus haut building de Melbourne, le café du Princess Theatre au sein duquel un siège reste constamment vide, ou encore le Old Melbourne Goal qui garda emprisonné le célèbre bandit Ned Kelly. 
  • Free City Circle Tram (tour du centre-ville toutes les 12 minutes 7 jours sur 7 avec une présentation automatique des principaux monuments et des plus belles places) 
  • Convention and Exhibition Centre (bâtiment déclaré le plus écologique au monde avec six étoiles). On se contente de le traverser car aucune exposition n’a lieu à ce moment-là. 
  • Parliament House (un des bâtiments publics les plus vieux d’Australie et le plus distingué par son architecture) 
  • Flinders St Station (gare historique accessible uniquement aux voyageurs et dans laquelle les photos sont interdites pour des raisons de sécurité). On reste à l’entrée, un ancien lieu de rendez-vous appelé “Under The Clocks” en raison de ses horloges qui indiquent les départs des trains. 
  • St Patricks Catholic Cathedral et St Paul’s Anglican Cathedral 
  • La Trobe’s cottage (la plus vieille habitation de Melbourne) 
  • Ballade dans un quartier chic avec des maisons significatives pour l’histoire ou qui ont hébergé des personnes occupant des fonctions particulières 
  •  Arcades (Royal Arcade, Gog and Magog, Block Arcade…). On découvre les commerces en passant par les restaurants clichés de Melbourne. 
  • Crown’s Building (hôtel prestigieux et magasins de luxe). On suit une partie de Black Jack entre le Casino et un chinois qui gagne à presque tous les tours. 
  • Chill on Ice Lounge & Ski Lodge (un bar original fait entièrement de glace). On reste à la porte, faute d’argent. 
  • Yarra River. On se promène le long de la rivière et on traverse ses ponts (Princes Bridge, Southbank Pedestrian Bridge, Queen’s Bridge…).
A Melbourne, tous les styles architecturaux se mélangent (classique, contemporain, moderne, gothique). Il faut plusieurs jours à Priscilla pour apprécier ce qu’elle reprochait initialement être une ville désordonnée ou anarchique.
Sculptures :
  • “Run for your life” (trois rhinocéros africains à monter) à Federation Square  
  • “Raising the Rattler Pole” (scale replican of one of Melbourne’s iconic heroes, the W-class rattler tram) dans le croisement de Spencer et Flinders streets 
  • “Blow Hole” qui nous a beaucoup surpris et un peu déçu
Marchés :
  • The Queen Victoria Market (le plus grand marché ouvert de l’hémisphère sud avec plus de 600 exposants) où on trouve principalement de la nourriture et des vêtements 
  • The Night Queen Victoria Market (marché nocturne le mercredi) qui est plus varié (produits frais, cosmétiques, habits, souvenirs) et plus festif (music live). On y goûte de la viande de queue de crocodile entre deux tranches de pain. Ainsi qu’une crêpe au chocolat surmontée d’une boule de glace à la vanille pour Priscilla. Et un gros cornet de glace parfumée au miel suivi d’une noix de coco originaire de Thaïlande à boire à la paille pour Julien. 
  • Sunday Market (marché au pied de la tour illuminée)
Evènements :
  • Docklands Dragon (nouvel an chinois avec un dragon illuminé long de 100 m et une tête haute de 10 m devant lequel sont organisés plusieurs concerts de musique chinoise traditionnelle) 
  • Sidney Myer Free Concert Series (orchestre en plein air). Le soir venu, on écoute attentivement les performances d’artistes internationaux (Bernstein – Symphonic Dances from West Side Story, Gershwin – An American in Paris, Westlake/Lior – Compassion, Wagner – Tannhauser, Bruch – Violin Concerto No 1, Stravinsky – Petrushka) depuis la pelouse ou les sièges du Sidney Myer Music Bowl. 
  • Concert de « Born in USA ». Seul Julien reste au Stade AAMI pour s’imprégner de l’ambiance sans voir toutefois le spectacle (entrée payante). 
  • Sustainable Living Festival (stands faisant la promotion des solutions écologiques et des challenges sociaux)
Art de rue :
  • Melbourne’s Street Art (neuf rues soutenues par les Commissions d’art annuelles). On ose s’aventurer dans huit allées glauques pour dénicher des chefs d’œuvre sur les murs et observer les peintres à l’œuvre. L’épaisseur des fines couches de peinture accumulées au fil des années est étonnante !
Animations :
  • Federation Bells (premières cloches coordonnées au monde pour produire de la musique et permettre à quiconque de programmer sa propre partition). 
  • Grand écran à Federation Square. A deux reprises, on s’allonge sur un transat pour suivre les Jeux Olympiques d’hiver (bobsleigh, ski de piste, patinage artistique) en grignotant (sachet de cookies pour Julien, tablette de chocolat aux noisettes et aux raisins secs pour Priscilla) alors que le soleil se couche devant nous. 
  • Concerts d’étudiants se produisant tous les jeudi soir à Federation Square 
  • Musiciens, chanteurs, danseurs, magiciens, peintres, dessinateurs, mîmes. Par exemple, on y voit un lapin jouer du rock à la guitare tout en faisant tourner sa tête à 360 degrés, un Mario Bross reproduire la musique du célèbre jeux vidéo à la guitare, un vieillard jouer du piano de saloon, un chinois jouer un instrument traditionnel à vent (assez désagréable à entendre), une chinoise jouer une triste mélodie au violon, un sans domicile fixe jouer de la batterie avec des bidons de peinture vides ramassés au coin de la rue, une statue tout de blanc vêtue et maquillée qui distribue une fleur à chaque donneur de pièces le jour de la St Valentin, un obèse danser du hip hop avec ses deux compagnons, etc. Aussi, on est choqué par un homme déguisé en femme qui cris des absurdités tout en faisant bouger sa marionnette bricolée avec des matériaux de récupération. Puis par un « col blanc » à l’air simplet restant immobile auprès d’une sculpture qu’il semble imiter. A Federation Square, on discute enfin avec un artiste rencontré à Annecy l’été dernier pour lui montrer combien le monde est petit. 
  • Un soir, on observe même des possums et des rats manger du riz à proximité des buildings
Jardins publics :
  • Royal Botanic Gardens Melbourne (« une oasis dans la ville » de 38 hectares comprenant des jardins, des lacs et 52 000 plantes représentant plus de 10 000 espèces différentes dans le monde) 
  • Fitzroy Gardens. On voit une maison anglaise du 18ème siècle ayant appartenu au célèbre Capitaine James Cook (Cooks’ cottage). Ainsi que la maison de l’ancien gardien du parc (Sinclair’s cottage), la maquette d’un village imaginaire (Model Tudor Village), un arbre sculpté et décoré (Fairies’ Tree), une serre de roses multicolores conçue pour les photographies de mariage (Conservatory) et deux belles fontaines.
Malgré un planning bien chargé, on prend le temps d’aller à Fairwork pour déposer une plainte contre notre dernier employeur, l’hôtel Ibis Budget de Canberra, qui ne nous a toujours pas payé nos heures travaillées et ne répond plus à nos appels. On remplit donc un formulaire de quatre pages et on attend d’être recontactés par Fairwork pour l’ouverture des négociations avec l’employeur en vue de trouver un arrangement à l’amiable. 

Avant de quitter Melbourne, on réserve sur Internet nos places gratuites à la première journée du Grand Prix de Formule 1 (F1s, V8 Supercars, music, stunt) qui se déroulera sur place du 13 au 16 mars. On s’offre également un aller-retour en ferry pour visiter la Tasmanie en voiture durant deux semaines du 24 février au 11 mars, projet que l’on avait abandonné faute de moyens (208 dollars l’aller + 322 dollars le retour + 95 dollars la voiture à deux).